lundi 24 décembre 2007

Conte pour tous

J’ai tout balancé à propos des accommodements raisonnables. Parce qu’ils m’emmerdent. Je suis une véritable despote dans ma maison. Soit je m’en lave les mains, soit tout le monde y perd son compte. Fistons ont de la graine d’avocat… ils argumentent, lèvent le ton, cherchent la petite faille chez leur adversaire et tentent de défendre l’indéfendable. Rien de raisonnable, encore moins d’accommodant. Chacun pour soi et on bouffe les faibles. J’ai déjà vu Alex mettre en petite boite des adultes, les laissant pantois, étourdis que ce petit visage angélique soit en fait un redoutable adversaire. Et Kitof? Il n’est pas né celui qui lui fera courber l’échine. Il faut se lever tôt pour l’affronter et surtout, être totalement inconscient… ou suicidaire.

J’ai appliqué une technique plus qu’éprouvé par fiston senior… mettre ça sur le dos d’un plus petit et si ça ne va pas, on l’accuse. Voilà, c’est de sa faute à lui.

C’est comme ça que Margaret s’est jointe à nous. Je me suis époumonée pendant des semaines à raconter la mise en scène. Le Père Noël laisse une petite note sur la cage expliquant que c’est son hamster chéri et qu’il en pensé le placer dans une maison où il serait couvert d’amour et de bons soins. Mignon n’est-ce pas? Non. Parce qu’il n’y avait que le Père Noël à accuser si jamais il arrivait quelque chose. Plate. Et trop facile.

Alors j’ai trimbalé mes deux victimes à l’animalerie.

- Regarde Alex, c’est ça un hamster. T’en veux un hein?
- Regarde maman, ils ont des grosses FESSES!!!

Bon, la victime sera plus coriace que je l’avais cru au départ.

Je fais quoi là pour expliquer que ce qu’il regarde, ce sont des rats avec des couilles grosses comme des clémentines? Je choisis une autre victime.

- To aime pas ça des rats. Et moi je veux que To continue de venir à la maison.

Voyez la technique, on refile sur un plus faible, ou encore mieux, un absent. Ca s’appelle faire diversion. Parce qu’on s’entend que je suis encore la despote en chef chez moi. Si je veux un rat, ce sera un rat. Mais ce n’est pas un rat que je veux. Et qui ira vérifier si c’est vrai ou pas?

On continue à travailler les victimes.

- Non Kitof, ça, c’est un cochon d’inde. C’est pas un hamster. Regarde, ils sont là…

Ok, on oublie cette victime là. Un peu trop fort pour la situation. La meilleure technique à appliquer, l’ignorer. J’envois donc petite brute voir les lapins.

On retourne à la victime potentielle, celle qui nous offre une lueur d’espoir.

- Alors Alex, tu trouves ça mignon un hamster… regarde, des petites boules de poils!

En fait, comme tout bon hamster, en plein jour, c’est aussi énergique qu’une plante en plastique poilue. Non mais j’ai vraiment mal évalué le combat.

- Non maman, j’en veux pas de hamster.

Tabar*****!

Ok, on se calme, on réfléchit. Ha mais bien sur ! Il me reste la manipulation émotive ! Mais quelle mère épouvantable fais-je! Toute bonne mère doit connaître et utiliser de façon judicieuse cette technique! Comment ais-je pu l’oublier! C’est dans le guide «Comment être une mère marâtre sans se fatiguer» page 12!

- Ok, alors on s’en va…
- Nooooooon!!

Hé hé hé.

- J’en veux un hamster!!!

Yes!

Maintenant que la proie est à notre portée, il faut l’achever.

- Là Alex, si on prend un hamster, faut me jurer que tu vas t’en occuper! Le nourrir, lui donner à boire, nettoyer la cage…

Bref, c’est la période des petits caractères, ceux qu’on fait semblant de lire, trop excité à l’idée d’obtenir l’objet de nos désires et qu’on regrettera plus tard car «on vous l’avait dit, c’est écrit dans le contrat!»

- Oui maman!! Je te le promet!! Promis juré!! Je vais en prendre bien soin. Promis, promis, promis.

J’ai gagné. J’ai eu ce que je voulais, en refilant la responsabilité à un autre. Si quelque chose ne va pas, il sera automatiquement accusé. Ben quoi! Ne m’a-t-il pas supplié d’avoir un hamster?

Bon, ok, j’ai pesté comme une damnée lorsque j’ai monté la foutu cage. Mais pas question d’avouer ma faiblesse. Ma victime est encore naïve, ne s’est encore rendu compte de rien, faut en profiter jusqu’au max, sans montrer la moindre ouverture. Motus bouche cousue.

Par une série de déménagement, Margaret dit le Hors d’œuvre, s’est retrouvée dans notre salon sous très bonne garde. Apu et Papineau, dit les chats obèses et stupides, montent la garde de façon extrêmement efficace. Une pierre deux coups, j’ai enfin trouvé une utilité au hamster (tenir occupé les chats) et une utilité aux chats (surveiller le hamster). Ne suis-je pas un génie du crime?

Bha, plus tard je verrai bien à quel point c’est moi, avec tout mes caprices, qui me suis moi-même mise dans un bourbier incroyable. Mais svp, laissez-moi dans mon monde de calinours… le réveil risque d’être brutal…

****

Et c’est comme ça, les petits enfants, qu’on a inventé la commission Bouchard-Taylor… Pour accommoder une minorité extrémiste au détriment de la masse naïve et de bonne foi. Et ça n’a rien à voir avec la couleur, le pays d’origine ni même de la religion. Parce que ce n’est ni la couleur, ni le pays d’origine ni même la religion qui rend con. C’est le nombrilisme. Et le nombrilisme n’a pas de couleur, pas de pays d’origine ni même de religion. Des cons, il y en a partout, de toutes les couleurs, de tout les pays et de toutes les religions.

Fin.

lundi 3 décembre 2007

17 M$ pour cette seule tempête

(cliquez sur le titre pour lire la nouvelle)

Je ne sais pas si c’est moi, mais en voilà un sujet totalement inutile.

On traite la présente tempête de neige comme étant pratiquement une catastrophe naturelle. Comme ça a été fait par exemple pour Katrina qui a littéralement éliminé une partie de la Louisiane en 2005. Comme si c’était la première fois…

J’veux pas péter la baloune de personne là, mais des tempêtes de neige, il y en a eu au Québec et il devrait y en avoir encore au cours des 3 prochaines années (ensuite, zap!, n’a pu because le réchauffement et patati et patata petite patate tant pis pour toi).

C’est quoi ça de publier combien coute la tempête? Ça ne fait pas partit du budget annuel? Pourquoi ça et pas combien ça coute pour arroser les fleurs le long de Sherbrooke? Et les mautadits balais qui nous obligent à changer de coté de rue, 4 fois semaine? Et la collecte des ordures? Et la récupération? Et tondre le gazon? Et le mec qui nettoie les feux de circulation (oui oui, ça existe vraiment)?

Me semble que c’est simple. A chaque année, viens un moment où il faut ramasser la neige dans les rues (et on s’entend que Montréal ne s’étouffe pas trop avec ça). C’est quoi qu’il y a de sorcier là-dedans? Elle est où la surprise? Ce n’est pas comme si on ne le savait pas et que ça sortait de nulle part là!

Faut croire qu’il y en a chez qui il neige vraiment dans la tête…

lundi 15 octobre 2007

Ces temps-ci

Cherchez pas les bibittes, y'en a pas ;o)

Ces temps-ci
Les Cowboys Fringants

Icitte à soir, y mouille à siot
On a donné un pas pire show
Le motel est pas vraiment swell
Une chance t'es là pis qu'j'te trouve belle...

J'te r'garde dormir comme un bébé
C'est platte j'avais envie d'jaser
C'pas grave chu habitué Chérie
De m'parler tout seul ces temps-ci...

Depuis quecqu' s'maines j'dors pu' d'mes nuits
J'ai la tête remplie de bibites
C'est vrai que j'mène une drôle de vie
Des fois j'me dis qu'c'est d'la bullshit

J'aimerais ça pouvoir me r'trouver
Parce qu'chu mêlé comme ça s'peut pas
Le monde entier pourrait crever
Chu juste ben quand t'es dans mes bras...

Je sais qu'y s'passera jamais rien
Qu'entre toi pis moi ç'a pas d'allure
Quand j'vas r'partir au p'tit matin
On va se dire à la r'voyure...
Même si j't'aimais ben p'tit trésor
Et que mon coeur s'tait accroché
Quecqu'part sur ta route du nord
Entre Baie-Comeau pis Port-Cartier

T'es heureuse ici qu'tu m'disais
Loin des gens stressés de Montréal
Pis y'a ton chum qui est dans l'portrait
C'est moi l'perdant si j'fais l'total

Mais fais-toi z'en pas trop pour moi
J'en ai vu d'autres, chu'un grand garçon
C'fait longtemps qu'je me fais pu d'fausses joies
J'sais qu'ça r'vire en vraies déceptions

Le soleil vient juste de se l'ver
Dehors on entend les moineaux
Qui gazouillent comme pour me rappeler
Qu'tantôt je r'pars pour Gatineau
Je r'viens pas dans l'boute avant mai
D'ici là donne-moi d'tes nouvelles
Tu m'appelleras à frais virés
Pour me souhaiter joyeux Noël...

Sais-tu au moins qu'tu m'as fais croire
Qu'il est encore possible d'être heureux?
Pis ça c'est c'qu'on appell'd'l'espoir
C'toujours ça d'pris quand t'as pas mieux

T'étais sûrement pas rien qu'un kik
Mais là c'pas mal trop compliqué
Si dans vie y faut prendre des risques
Faut savoir aussi s'en aller

Ça fait que j'vas m'fermer la gueule
Et continuer mon ch'min tout seul
Avec mon p'tit coeur dans les shoe-claques
Pis ton sourire dans mon pack-sack
Mais tsé tu peux m'rappeler pareil
T'es comme mon p'tit rayon d'soleil
Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé

Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé

vendredi 21 septembre 2007

Les manipulateurs et la manipulation

Dans la chronique de Louise Deschâtelets du Journal de Montréal de vendredi le 21 septembre 2007…

J'ai été mariée 7 ans avec un homme "pas comme les autres". En janvier 2007, je l'ai mis dehors. Quand la confiance n'est plus et que le doute s'installe, c'est la fin d'un couple. L'arrivée des ordinateurs portables chez-nous en 2004 avec accès aux sites pornographiques a amorcé de gros changements dans la dynamique de notre famille recomposée de 7 enfants, dont une seule à nous deux.

Ce menteur à la parole facile m'a trompée avec des escortes, s'est inscrit sur des sites échangistes, et s'est rendu dans des salons de massage en y entraînant mon fils de 17 ans. Il a donné de l'argent à mon autre fils de 15 ans pour qu'il lui achète de la drogue. Je m'étais séparée de lui en 2005, mais je l'avais repris pensant qu'il valait mieux pour notre fille d'avoir son père à la maison. Mais en 2007 j'ai vendu maison et garderie, pour me séparer. Il a réussi à dépenser sa part de la vente en deux mois et demi sans payer aucun de ses créanciers.

Mais le pire était à venir. Mes enfants m'ont appris qu'il leur avait confié se sentir attiré par ma meilleure amie et que son plus cher désir était de coucher avec elle. Ce qu'il a fini par faire semble-t-il. Puis en mars dernier, mon fils de 15 ans m'a révélé qu'il était abusé depuis trois ans par cet homme qui l'avait menacé de mort s'il parlait. J'ai tellement de mal à m'en remettre. Mes enfants sont suivis par des psys. Moi-même je suis en thérapie. J'ai décidé de porter plainte à la DPJ ainsi qu'à la police.

Cet homme continue à déblatérer sur moi, à raconter que je suis "contrôlante" alors que j'ai tout fait pour l'aider, qu'il ne payait jamais sa moitié d'hypothèque, et que je lui permettais de cacher ses revenus de travailleur autonome en les mettant à mon nom pour ne pas qu'il ait à payer une trop grosse pension à son ex. Pour me remercier, il raconte n'importe quoi à sa famille sur mon compte et isole notre fille en ne lui permettant plus d'avoir accès à ses proches, dont son grand-père.

Ton ex-femme Nathalie

Et moi, je me souviendrai toujours de ce fameux matin où le téléphone a sonné…

- Oui, madame Sandra? Je suis l’inspecteur X du service de police de Montréal. Vous avez bien deux enfants qui ont fréquentés la garderie XYZ ?

- Oui

- Écoutez madame, on a eu un signalement pour nous aviser que le plus jeune de vos fils aurait été victime de négligence criminelle durant ses fréquentations à cette garderie. Nous aimerions prendre votre déposition.

Ça, c’est le jour où on m’a arraché le cœur.

Ça, c’est le jour où ‘bobo pénis’ du plus vieux pouvait prendre un sens.

Ça, c’est le jour où j’ai appris le sens du mot haine.

Aujourd’hui, je n’éprouve aucune empathie/sympathie pour elle.

Aujourd’hui, j’hésite entre crier : tant pis pour toi et crève!

Aujourd’hui, je vis le mot haine.

samedi 15 septembre 2007

On s'habitue mais pas tous le temps...

Quand on habite le Plateau, on a tôt fait de s’habituer à voir des veudettes. Personne n’y échappe, il y en a à chaque coin de rue. Même assise dans mon salon, j’en vois passer sur la rue. Alors dès qu’on va à l’épicerie, à la pharmacie, au ciné, au resto ou juste prendre une marche, on pratiquement assuré de croiser quelqu’un qui passe à la tivi. On se retrouve même parfois dans des situations cocasses comme être pris dans une toilette de resto avec l’une ou fiston qui emboutis un autre en courrant sur le trottoir. Vous avez un chien? Une autre s’arrêtera pour le flatter.

On s’habitue. Surtout lorsque dans votre tendre enfance, vous aviez promis de vous marier avec le fils de l’un. Ou que vous fréquentez des studios de doublage. Ou que vous travaillez dans n’importe quel média. On s’habitue.

Sauf… lorsque vous en croisez un que vous trouvez mignon, au-delà de son statut de veudette...

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To et Sandra vont au club vidéo…

Sandra (dans sa tête)
Mignon le mec...

Sandra (dans sa tête)

Sandra (dans sa tête)
Merde, c’est Jean-François Harrisson

Commis du club vidéo
Votre numéro de téléphone?

Jean-François Harrisson
514…

Sandra (dans sa tête)
Ta da ta da ta da écoute pas la grande TA DA TA DA TATATATDADDADAA

To
Hey! C’est pas le gars…

Sandra
Oui, oui, c’est lui…

Sandra (dans sa tête)
TADATADATADADAM

(Sandra passe tout droit et va dans la mauvaise rangée, laissant chéri en plan derrière)

To
Heu… quel films tu veux?

Sandra (de retour dans la réalité et du même coup, dans la bonne rangée)
Ché pas…

To
T’as le goût de voir quoi?

Sandra (version rouge tomate)
Un des rares films que t'as pas vu... Chéri, je dois t’avouer que le mec là, ben c’est un de ceux que je trouve particulièrement mignon dans la colonie artistique québécoise… et aussi bien te le dire tout de suite, je risque d’avoir la même réaction en voyant Frédéric Pierre

To
Fuck!

Sandra
Ben quoi?!
Tu vois le topo, j’ai un faible pour les basanés…

To
Non c’est pas ça! C’est injuste! Moi les veudettes que je trouve mignonnes, sont soit à New York ou à Los Angeles!

Sandra (dans sa tête)
New York? C’est ‘juste’ à 600km ça…

Sandra (dans sa tête)

Sandra (dans sa tête)
J’sais pas si To voudrait qu'on déménage au Nunavut…

lundi 3 septembre 2007

Beautiful Day

Les vacances sont finies. Retour au boulot demain matin avec en prime, ma nouvelle run de lait...

M't'ente pas.

Alors que j'ai encore en tête des notes de salsa et de reggae, Patrick va droit dans le mille pour ces dernières heures festives.

Merci Pat... j't'en dois une autre ;o)

mercredi 29 août 2007

J'ai appris

Apparemment que c'est un courriel qui circule... moi je l'ai lu sur un forum... je retranscrits que l'intéressant...

En avril dernier, Maya Angelou a été interviewée par Oprah à l'occasion de ses 70+. Oprah lui a demandé ce qu'elle pensait de vieillir.

Et là, à la télévision, elle a dit "excitée". En ce qui a trait aux changements de mon corps, elle a dit : il y en a plusieurs qui se produisent chaque jour... en particulier mes seins. Ils semblent faire une course pour voir lequel se rendra le premier à ma taille. Le public a tellement ri qu'il en pleurait. C'est une femme tellement simple et honnête et qui fait preuve d'énormément de sagesse dans ses mots!

Maya Angelou a aussi dit ceci:
  • "J'ai appris une chose, c'est que peu importe ce qui arrive, ou à quel point aujourd'hui semble éprouvant, la vie continue quand même, et demain ira mieux."
  • "J'ai aussi appris qu'on peut dire beaucoup sur une personne à sa façon de voir trois choses: une journée pluvieuse, beaucoup de bagages et des lumières de Noël entremêlées. "
  • "J'ai appris que peu importe quelle a été ta relation avec tes parents, ils vont te manquer lorsqu'ils ne seront plus là."
  • "J'ai appris que "gagner sa vie" est bien différent de "faire sa vie."
  • "J'ai appris que la vie nous donne parfois une deuxième chance."
  • "J'ai appris qu'on ne devrait pas traverser la vie avec un gant de base-ball dans chaque main, il faut parfois être capable de renvoyer les choses."
  • "J'ai appris que chaque fois que je décide quelque chose avec le cœur, je prends généralement la bonne décision."
  • "J'ai appris que même si j'ai des douleurs, je n'ai pas besoin d'en être une pour ceux qui m'entourent."
  • "J'ai appris qu'à chaque jour on devrait tendre la main à quelqu'un. Les gens aiment qu'on les serre dans nos bras ou qu'on leur donne une petite tape amicale, ou, qu’on leur touche."
  • "J'ai appris qu'il me restait encore beaucoup à apprendre."
  • "J'ai appris que les gens vont oublier ce que tu as dit, les gens vont oublier ce que tu as fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis avec toi.

La tête dans les nuages

C’était mon statut dans Facebook aujourd’hui. «Pourquoi?» m’a demandé To.

«Parce que» ais-je bêtement répondu. Que pouvais-je dire de plus alors que nous étions par écrans interposés? S’il avait été là, j’aurais probablement fais mon plus grand discourt depuis que je le connais… environ 4 minutes 35 secondes (approximatif).

Je suis là planté devant mon écran depuis tantôt, à énumérer mes nuages noirs et mes gris, alors que je ne pense qu’à celui, parfait, qui me fait stupidement sourire lorsqu’on aborde le sujet.

J’avoue, j’ai eu une journée moche. Pas merdique, pas catastrophique. Juste moche. Juste un paquet de petites niaiseries plates. Je les ai cumulées pour les oublier presque (j’ai dit presque, hein!) instantanément.

C’est l’orage qui m’a achevé. Une chaleur et une humidité épouvantable. Je commençais sérieusement à remettre en cause ma santé mentale. Puis est arrivé ce son tant attendu. Le tonnerre. Je l’entendais là, pratiquement à coté de moi, fort, puissant, démesurément incontrôlable. J’ai fermé les yeux et je me suis retrouvé dans un hamac, dans un bayou de la Louisiane, le corps parcouru d’un grand frisson. Cette chaleur suffocante, cette humidité écrasante… et je me suis sentie bien, moi qui les détestes tant. La pluie s’est ensuite abattue. J’aurais aimé aller marcher…

Discours inutile. Orgueilleux. Stupide.

«A cause de toi» que j’aurais dû répondre… parce que je souris bêtement…

lundi 27 août 2007

Parce que je ne suis pas parfaite…

Parce qu’à l’occasion je dois assumer mon coté fille, je me suis extasiée comme une gamine ce matin devant Sissi (pas lui, elle). J’avoue, j’avoue! Les grandes robes à cerceaux, les tailles fines, les longs cheveux soyeux et bouclés, la beauté spectaculaire de Romy Schneider… tout pour réveiller la gamine en moi (ok, elle n’est jamais bien loin elle).

Ok, c’est insignifiant. Ok, c’est arriéré. Mais pas une fille ne pourrait venir me jurer qu’elle ne croit pas au prince charmant ou que du moins, elle n’espère pas secrètement le voir débarquer. Si elle vous affirme le contraire, messieurs, sauvez-vous en courant! C’est une foutue menteuse! La preuve? Elle doit connaître toutes les répliques de Dirty Dancing!

Je ne sais pas si ce sont les vacances ou Sissi, mais moi, je me suis vraiment retrouvée la tête dans les nuages. Pis moua au moins, ben j’assume!

jeudi 23 août 2007

Décevant...

Le tyrannosaure aurait dépassé un humain à la course

mais selon de nouveaux calculs réalisés grâce à un ordinateur super puissant, le tyrasonnaure

Il me semble que c'aurait été plus drole que le journaliste dise:

mais selon de nouveaux calculs réalisés grâce à un ordinateur ben poche à coté d'la machine à café et dont on avait oublié l'existance jusqu'à ce qu'il explose (merci Vic 20), le tyrasonnaure

J'suis déçue...